Shadow of the Colossus(PS2)

Apparu comme un jeu à part, ICO à su séduire un grand nombre de joueurs par sa poésie et son gameplay particulier. Et à force d’en redemander, les développeurs se sont attelés à réaliser un nouveau volet : Shadow of the Colossus.
Comme aujourd'hui les dévellopeur m'ont donner le résumés de tout les chapitres je vais vous les mettre:

Pour une femme

L’histoire de Shadow of the Colossus est, en surface, plutôt classique. Vous souhaitez redonner un souffle de vie à une femme, et pour cela, vous allez faire appel aux démons qui hantent un lieu très particulier. Ceux-ci vous proposent un challenge qui semble plutôt complexe à relever. En effet, sur ces terres, 16 colosses reposent tranquillement dans leur cachette, et votre but sera de les vaincre. Une fois cela accompli, les démons vous promettent d’exaucer votre souhait. C’est ainsi que tout commence, et vous partez en quête, accompagné de votre monture, à la recherche de ces colosses pour cette femme que vous devez certainement aimer. L’histoire évoluera bien évidemment, mais c’est à vous d’en prendre connaissance.


Tout ceci se passant dans un château, on commence par brandir son épée. Celle-ci permet effectivement de capter les rayons du soleil et de les faire pointer vers l’endroit où l’on doit se rendre. L’épée vous servira donc de boussole tout au long du jeu. On sort alors du château et on se rend compte d’un élément particulier du jeu : le monde est vaste. Des kilomètres de terre s’étendent tout autour du château, et vous ne pourrez bien évidemment pas les parcourir grâce à la seule force de vos jambes. Heureusement, votre monture est la. Et si dans ICO on pouvait appeler la fille pour qu’elle nous tienne la main, ici on appelle son cheval afin de le monter et on parcourt ces kilomètres qui nous séparent des colosses. Grâce à l’épée, on trouve assez simplement son chemin, mais parfois avec de multiples détours. De plus, dans les zones d’ombre, impossible de savoir où l’on va, alors on galope à l’aveuglette en espérant aller dans la bonne direction. Parfois, il faudra abandonner votre cheval, car certains lieux ne sont accessibles qu’à la nage, ou en escaladant des parois. Lors de ces phases on se croirait dans un Prince of Persia sans en avoir toute la complexité.



Une fois atteint, on a peu de difficulté à reconnaître l’ennemi. Pourquoi ? Simplement parce qu’il est énorme, tel un immeuble de 10 étages, et que ses grands yeux vous fixent étrangement. Les 16 colosses ont la particularité d’être tous différents. Certains seront plus petits, d’autres incroyablement grands. Mais ce qui diffère surtout c’est la manière de les combattre. Car en réalité tout le principe de Shadow of the Colossus est là. Pour pouvoir vaincre les colosses, il faut avant tout trouver leurs points faibles. Première solution : tenter de trouver un coin tranquille et brandir son épée : celle-ci, s’il y a du soleil, fera pointer les rayons vers le point faible du monstre. Mais il faut savoir que, si c’est souvent réalisable, c’est au risque de nombreux dommages. Les colosses faisant trembler la terre rien qu’en marchant, imaginez ce que cela donne lorsqu’ils tentent de vous piétiner. Car une fois que l’on est perçu comme une menace, ils ne nous lâchent plus. Votre seconde possibilité est d’y aller à l’aveuglette, en espérant tomber sur le tachon d’Achille de votre ennemi. Méthode pour le moins risquée et bien souvent infructueuse…

Une fois un point faible découvert, il faut faire usage de ses neurones et du décor pour l’atteindre, l’objectif étant souvent situé sur le crâne de l’ennemi. Car celui-ci étant soit un géant, soit une créature ayant pris son envol, il faut qu’il tombe ou qu’il se penche pour pouvoir grimper dessus. Et une fois que vous arrivez à vous agripper à ses poils (car les colosses sont très poilus), sa barbe, ou autre partie permettant d’avoir prise, c’est là que tout commence vraiment : il faut mener un vrai combat pour réussir à rester accroché, atteindre le point faible, et y planter son arme de toute ses forces. La bête se secoue, et tente tant bien que mal de vous faire tomber. Et il faut faire attention car on s’épuise, et on se met à chercher un coin tranquille sur le colosse où ca ne bouge pas tellement, afin de récupérer avant de réattaquer.

Chaque combat contre un colosse sera ainsi un moment mémorable, tant vous aurez sué pour le mettre à terre, et surtout parce qu’il est tellement impressionnant ! Une fois chaque colosse vaincu, vous revenez au château, transporté de façon bien étrange, avec plusieurs maux de têtes, mais prêt à continuer l’aventure. Outre l’épée, sachez que vous aurez également un arc, qui vous sera grandement utile pour taquiner comme il faut les colosses

Si la recherche des colosses, et les combats également, ont quelque chose de magique, l’ensemble du jeu fait tout pour que cela soit le cas. Tout d’abord, un univers graphique magnifique. Si les ruines et châteaux ressemblent fort à ceux de ICO, notamment avec leurs textures toutefois plus fines dans ce nouveau titre, ce qui marque le plus c’est l’immensité du monde que l’on peut parcourir. Des terres à pertes de vues, une distance d’affichage infinie, des roches, des déserts, des lacs, des cascades, des bâtisses en ruines, etc… Le tout avec des effets de lumières et brouillards en tout genre ! De quoi impressionner. Et c’est sans compter sur la modélisation des colosses : très détaillés, ils bénéficient aussi d’une excellente animation. Notre personnage est lui aussi parfaitement animé : chutes, courses, etc… tout est si réaliste. Même sa monture en profite ! Le cheval de notre ami est effectivement tout aussi soigné autant sur la modélisation que sur l’animation.

Et pour couronner le tout, imaginez une ambiance sonore contrastée selon les phases de calme et celles de combat. En effet, dans les phases calmes, on est bercé par les sons de la nature, sans plus de fioritures. Mais dès lors qu’un colosse vous attaque, la musique s’enflamme, et redouble d’intensité lorsque vous l’escaladez. L’excitation monte ainsi jusqu’à votre victoire, le tout faisant frissonner de plaisir.

La seule véritable ombre au tableau est finalement ce frame rate en dent de scie qui parfois agace. Lorsque trop d’éléments s’agitent, vous le verrez s’écrouler, rendant la jouabilité moins plaisante. Un effet de blur, ajouté par les développeurs, tente de masquer ce manque de fluidité, mais il est bien présent, et c’est dommage. Le jeu n’en pâtit pas tellement, mais une vitesse d’animation constante aurait permis à Shadow of the Colossus d’être presque parfait, et encore plus jouissif.
Pour manier le petit bonhomme, pas de grande difficulté. C’est plutôt à cheval que c’est moins évident. Si le contrôler est un plaisir, la caméra n’en fait qu’à sa tête et nous empêche parfois de bien se diriger. Alors on se prend un mur ou un arbre. On peut contrôler la caméra, mais la manœuvre est ardue pour certains combats durant lesquels il faut impérativement rester à cheval.

Autre point, on enchaîne assez vite nos 16 colosses. Comptez entre 6h et 10h pour les habiles, un peu plus sinon. Le jeu propose toutefois certains suppléments permettant de rallonger la durée de vie, que vous découvrirez une fois le jeu fini. Cependant, les combats sont tellement mémorables qu’on peut le pardonner.

On ne peut que féliciter un tel travail. Les sensations que procure ce jeu ne sont disponibles dans aucun autre. Les combats sont mémorables, l’ambiance est magnifique. A essayer à tout prix.
Que dire de plus, si ce n’est que, malgré quelques défauts qui l’empêchent d’atteindre la perfection, Shadow of the Colossus est un jeu plein de sensations et magnifique dans le fond comme dans la forme ? Bravo.